• Interview avec Mr Dufrenoy

    Qu’est-ce qui vous a poussé à participer à cette pièce de théâtre ?

    J’ai rejoint la troupe tardivement, suite au départ d’un acteur, et lorsque E. Bchir m’a demandé si je pouvais être intéressé pour le remplacer, je n’ai pas vraiment hésité car je trouvais le”challenge”très sympa.

     

    Aviez-vous eu une expérience dans le théâtre précédemment ?

    Nous avons présenté 3 pièces avec des collègues du lycée français des Pays-Bas, il y a une vingtaine d’années, mais il s’agissait de pièces de boulevard très connues et pas d’une oeuvre originale.

     

    Qu’est-ce qui vous attire le plus dans le théâtre ?

    Le fait d’essayer de rentrer dans un rôle, parfois très éloigné de sa personnalité et de travailler en équipe, sans parler des “frissons”, les soirs de représentations.

     

    Comment trouvez-vous votre rôle, que représente-t-il ?

    Un rôle dans lequel il m’a fallu essayer de rentrer, non sans difficultés, puisqu’il s’agit d’un personnage roublard, baratineur, hâbleur qui cherche à embobiner tout le monde, c’est à dire tout moi… !!!

     

    Cette pièce raconte-t-elle une histoire vraie ?

    Non, c’est une oeuvre de fiction complète, tirée de l’imagination, fort riche d’E. Bchir

     

    Selon vous, quel est le message qu’elle cherche à nous faire passer?

    En voilà une question intéressante, comme dirait un professeur dans l’embarras à ces élèves, je vous remercie de l’avoir posée.

    Peut-être : Bien mal acquis ne profite jamais !

    ou peut-être: Qui est pris qui croyait prendre… mais nous pourrons en reparler lorsque vous aurez vu la pièce, très prochainement!


    Par: C.Z

     


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  • Les stéreotypes ou clichés “filles/garçons” sont des sujets très présents dans notre actuelle société. C’est pourquoi nous avons voulu connaître l’avis des élèves du lycée à ce propos. Voici un sondage réalisé 40 élèves et différents membres de la cité scolaire. 

    1/ Les garçons sont naturellement meilleurs en maths et sciences et les filles meilleures en lettres ?

    26% oui 74% non

     

    2/ D’une manière générale pensez-vous qu’il existe des caractéristiques féminines et des caractéristiques masculines ?

    66% oui 34% non

     

    3/ Et pensez-vous que ces différences proviennent essentiellement…

    3% autre  2% raisons biologiques  95% raisons d’éducation

     

    4/ Pensez-vous qu'il est moins grave pour une fille que pour un garçon de rater ses études ?

    70% non  30% oui

     

    5/ Un prof homme a plus d’autorité qu’une prof femme sur ses élèves :

    76% non  24% oui

     

    6/ Pensez-vous véhiculer, malgré vous, des stéréotypes ?

    53% oui  47%non


    Par: C.Z


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  • D’où vous est venue l’idée de créer une pièce de théâtre ?

    Ayant une formation théâtrale, je fais du théâtre depuis très longtemps et j’écris souvent les pièces que je monte. Avec des amis du Choeur Polyphonique Zellige, nous avions monté un spectacle mêlant chorale et théâtre qui s’appelait Eusèbe. L’expérience leur ayant beaucoup plu, ils souhaitaient la réitérer, nous sommes donc partis sur un nouveau projet : Koulchi mezien.

     

    De qui est composé le casting ? (professeurs, élèves, externe du lycée)

    La troupe se compose de 13 comédiens dont 2 atsems (Marie-Noëlle Martin et Guylaine Jousset, 1 professeur des écoles (Houria Alaoua), un professeur du LVH (Philippe Dufrenoy), les autres comédiens sont parents d’élèves ou issus du Choeur Polyphonique Zellige. Un ancien élève : Julian Tavel, assure la régie avec beaucoup d’efficacité et je m’occupe de la mise-en-scène.

     

    Pourquoi avez-vous fait participer différentes catégories de personnes dans cette pièce ?

    En fait, c’est la composition initiale de la troupe de comédien qui a dicté le nombre de personnages et la distribution des rôles. La pièce a été écrite pour eux.

     

    De quoi parle cette pièce ? Et sur quel ton ?

    Cette pièce parle d’une équipe de cinéma française qui vient, dans les années 50, tourner la dernière scène de son film à Marrakech. Leur producteur s’est arrangé pour loger toute l’équipe en Médina dans une famille marrakchie. S’en suivront diverses péripéties et histoires d’amour dans un climat fort joyeux. Il s’agit d’une comédie qui mêle théâtre et musique.

     

    Pourquoi avoir choisi ce titre “Koulchi Mezyen” ?

    L’histoire se passe au Maroc et ce titre résume bien la philosophie de la pièce.

     

    A qui s’adresse cette pièce ?

    C’est une pièce tout public, pour ceux qui auraient envie de passer un bon moment en regardant un spectacle sans prétention mais avec beaucoup de bonne humeur. Je précise tout de même que les touts petits ne comprendront certainement pas tout...

     

    Quel est le message que cette pièce tente de nous faire passer ?

    Que la ruse est un bon moyen pour aider l’amour à triompher, et l’amour triomphe toujours !

     

    Est-ce que vous définissez comme envisageable l’idée d’organiser plus d’événements de ce type dans le lycée ?

    Bien sûr, le spectacle vivant est une composante importante de la culture de toute société, il me semble donc essentiel que nos élèves y prennent goût. Je crois que la semaine des arts, des lettres et de la culture qui aura lieu en mars leur permettra d’assister et de participer à d’autres événement de ce type dans notre lycée et c’est une très bonne chose.


    Par: C.Z

     


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  • Cet été, le CDI a reçu un coup de jeune, nouvelle peinture, nouveaux livres et un nouveau documentaliste. En effet, monsieur Olivier Le Guyader a rejoint notre CDI à la rentrée. Il nous raconte, aujourd’hui, son parcours et ses impressions dans ce nouvel environnement qu’est le CDI où les élèves peuvent venir travailler, s’informer sur des plateformes diverses et variées.


    Quel est votre parcours scolaire?

    J’ai fait des études d’anglais. J’ai une maitrise d’anglais autour du théâtre shakespearien et puis, donc, j’ai enseigné l’anglais dans un premier temps sans être titulaire et ensuite j’ai passé le CAPES (Certificat d’Aptitude au Professorat de l’Enseignement du Second degré) de documentation pour être documentaliste parce que je n’avais pas spécialement envie de corriger des copies.


     

    Quel étude avez-vous fait?

    Bac L puis 4 années de fac anglaise.

    Pourquoi faites- vous ce métier, qu’est-ce qui vous inspire ?

    Dans un premier temps, travailler dans un établissement scolaire et avec un public de collégiens ou lycéens, une réel volonté de mettre en place des activités autour de la lecture et éveiller chez un public de lecteur en “panne”, un goût pour la lecture. J’utilise le mot en panne parce que je considère que quelque chose en panne peut se réparer et être dans des positions d’action autour de la lecture pour donner donc le goût de lire aux élèves.

    Depuis combien de temps faites-vous ce métier ?

    Aie *rire* , depuis 98, donc, çela fait 18 ans.

     

     

     

    Pourquoi êtes vous venu travailler à Marrakech ? Où étiez vous avant ?

    Donc, avant j’étais en France dans un lycée professionnel, hôtelier,  un lycée où il y avait 250 élèves, donc, avec une section hôtellerie très présente où j’ai pu être cobaye et tester tous les gâteaux possibles et inimaginables, j’ai mangé beaucoup de chocolat là-bas. J’y suis resté 12 ans et j’avais une vraie volonté de bouger et donc Marrakech me semblait répondre à mes critères. 

    Est-ce que c’est une passion depuis toujours ?

    Contact avec les jeunes, travailler en établissement scolaire, être enseignant sans l'être réellement, parce que en théorie, je suis enseignant,  mais je trouve que je suis plus , enfin je trouve que la partie documentaliste me correspond le plus, animation et travailler autour de la lecture... Oui, depuis toujours, ce rapport avec les jeunes et  l’enseignement, jee trouve qu'on forme les futurs citoyens. Ce que j'aime en fait, c'est l'idée de planter des graines, on n’a pas forcément un résultat tout de suite. On ne sait pas si tout ce qu'on fait sera positif mais il  y a des retours parfois d'élèves, de mails ou des gens qui reviennent nous voir et on se rend compte que les graines qu'on a planté, ont bien poussé et qu'on a réussi à faire quelque chose et  d'éveiller en eux des vrais désirs de découvrir, d'apprendre et de s'ouvrir à la culture.


    Quel est votre genre de lecture ? Quels sont vos oeuvres préférées ?

    Alors c’est variable, je trouve qu'en matière de littérature, je trouve qu'il y a des choses excellente et je prends un vrai plaisir à lire les romans écrit pour les 10-18ans. Sinon, j'aime beaucoup le roman policier et mon auteur préféré, par compte, c'est un auteur canadien, une femme canadienne  qui s'appelle Marie Laberge. Pour moi, elle a écrit un chef d'oeuvre qui s'appelle Quelques Adieux, c’est un livre pas du tout connu mais c’est mon vrai coup de coeur en matière de lecture.

    Que pensez vous du CDI ?

    Bah, je pense que je suis plutôt privilégier puisque j'arrive et tout est neuf, donc c’est un grand privilège pour moi. C’était ultra positif pour moi parce que  ça m’a permis aussi de tout construire. Enfin, le fond documentaire était déjà existant mais il a été aménagé un petit peu  autrement. J'ai pu moi mettre ma patte perso. Je pense que je suis très privilégié et puis ça m'a permis aussi de mettre une partie de moi dans ce nouveau lieu avec, notamment, la création du jardin de lecture qui me semblait être un très belle espace.

    Quels sont vos projets pour le CDI ?

    Continuer les actions autour de la lecture qui sont mise en place, partenariat avec l'Institut français qui me semble très important. Là, je suis en contact avec Laurène Creusot qui s’occupe de la partie cinéma pour organiser le maximum de projections à destination du public scolaire, pareil au niveau du théâtre et la projection de pièces de théâtre et puis inciter les élèves à s’ouvrir sur leur environnement culturel de proximité. Il y a tout un tas de choses qui se passe à Marrakech, je déplore qu’il n’y ai pas de réelle communication. Je trouve que les choses se passent mais que nous ne sommes pas informé et donc j’essaye de jouer un rôle de médiateur et faire en sorte que le maximum de personnes soit au courant des offres culturelles qui sont proposées à travers les musées.

    Il y a aussi pas mal de choses à la Médina qu’on ne connait pas. Donc, faire en sorte que se soit connu par nos élèves.


    Par: C.P


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  • Lecteurs, lectrices du LVH News nous faisons appel à votre solidarité et à votre générosité !

    Le club solidarité ré-ouvre ses portes ! Si vous ne le saviez pas déjà, le club solidarité est un des nombreux clubs du lycée. Son but est, comme son nom l’indique, de récolter des fonds mais aussi des livres ou encore des vêtements. Ces dons quels qu’ils soient seront ensuite redistribués à des associations diverses qui soutiennent différentes causes. Actuellement, nous sommes toujours en train de terminer un projet commencé l’année précédente : celui de la création de WC dans une école située à une soixantaine de kilomètres de Marrakech afin de permettre la re-scolarisation de plusieurs élèves, et notamment de filles qui, à cause de cette complication n’allaient plus à l’école. Mais ce n’est pas tout ! Dans quelques semaines, le club solidarité proposera des stands sur lesquels auront lieu des récoltes de livres et de vêtements (chaussures incluses) qui seront ensuite distribués à des enfants pour qui l’hiver s’annonce rude.

    Vous pourrez donc y déposer tous les dons dont vous voulez faire part.

    Le club solidarité vous remercie pour votre fidélité et générosité !

    Pour plus d’informations merci de bien vouloir contacter Messieurs Sabir et Lemmonier.


    Par: C.Z


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