• Vont-ils nous dépasser ???

    Êtes-vous prêt à rencontrer vos supérieurs robots ?

    Certains futuristes pensent que l’IA- l'intelligence artificielle- peut correspondre, puis dépasser, l'intelligence humaine. Ce phénomène se nommant : la singularité technologique, pourrait se produire dans seulement 16 ans ! Tandis que d'autres disent d'ici 2100. Mais presque tous les informaticiens auront une prédiction différente pour quand et comment cela se produira.

    'Sophia' robot officiellement citoyen de l'Arabie Saoudite

    Certains croient en un futur utopique, dans lequel les humains peuvent dépasser leurs limites physiques à l'aide de machines. Mais d'autres pensent que les humains abandonneront finalement la plupart de leurs capacités et deviendront graduellement absorbés dans des organismes basés sur l'intelligence artificielle (IA), tout comme les machines productrices d'énergie dans nos propres cellules.

    L’IA est aujourd'hui de plus en plus utilisé pour décrire les machines capables d'imiter les fonctions humaines telles que l'apprentissage, la résolution de problèmes.

    En effet, ces derniers sont capables de proposer des solutions qui seront les plus adaptées à une requête précise, à un incident ou à un problème, en s’appuyant sur une base de connaissances contenant le détail des évènements du passé, avec des temps de résolution record et parfaitement maîtrisés. A ce titre, l’IA pourrait d’ailleurs représenter une douloureuse menace pour l’emploi en Inde, dont l’économie repose en très grande partie sur les « call centers » nationaux… Selon une étude récente, l’avènement de l’IA risque de faire disparaitre jusqu’à 69% des emplois du deuxième pays le plus peuplé du monde.

    Les technologies robotiques sont déjà intégrées dans nos smartphones, nos voitures, présents dans nos lieux de vie, dans les aéroports, les maisons de retraite et les écoles.

    Ils sont aujourd’hui beaucoup plus que de simples automates : leurs capacités grandissantes les amènent à véritablement collaborer avec les hommes.Les robots sont partout, ils colonisent tous les secteurs d’activité :

    → Dans le secteur de la santé, les robots épaulent les chirurgiens depuis quelques années déjà. Mais pour la première fois, un robot a opéré de manière totalement autonome. Le test consistait à recoudre deux parties d’un intestin de cochon.

    Les chercheurs révèlent même que le robot s’est exécuté avec plus de précision et d’habileté que les chirurgiens humains. Cependant, l’agence américaine du médicament va exiger plusieurs années d’essais cliniques avant que le robot ne soit autorisé à opérer un humain.

     Dans le secteur juridique, où les décisions reposent également sur un volume d’informations considérable, de nombreuses expériences voient le jour. Désormais, les magistrats des villes de Rennes et de Douai expérimentent un logiciel prédictif qui leur permet de prendre en compte toute la prudence existante afin de prendre des décisions plus justes

    → Les deux dernières singularités technologiques : les révolutions agricole et industrielle  ont conduit à un doublement de la productivité économique tous les 1 000 et 15 ans respectivement.

    Mais une fois que les machines deviendront aussi intelligentes que les hommes, l'économie doublera chaque semaine ou chaque mois.                                              

    Ce pic de productivité n'est peut-être pas une bonne chose. D'une part, les robots pourraient probablement survivre à des scénarios apocalyptiques (sous-genre de science-fiction évoquant la fin du monde) qui éliminerait les humains.   

    Les machines ont longtemps été significativement meilleures que le cerveau humain pour plusieurs types de tâches, en particulier celles qui se rapportent à l'échelle et la vitesse de calcul.

    Or, les résultats spectaculaires les plus récents de l'apprentissage automatique ont été générés par des machines qui observent et visualisent comment les humains agissent dans diverses instances de la tâche en cours (ou de grands ensembles d'entrées et de sorties pour le problème), et "apprendre" en utilisant l'approche du réseau neuronal profond, c’est- à- dire les réseaux de neurones artificiels.

    Demain, la valeur de l'intelligence artificielle ne viendra pas de la qualité de la technologie ou de la taille de ses réseaux de neurones, ni même du volume de données qu'elle aura absorbée. Elle viendra du talent de ses éleveurs. On verra émerger des signatures, derrière chaque IA, peu importe la technologie, les datas, ou le grand groupe qui l'a produite : la signature de celui qui aura su maîtriser l'art de l'entraînement de ces intelligences.

    En tant qu'espèce, nous avons amplifié notre cerveau depuis des millénaires. Ou au moins, nous avons essayé de surmonter nos limites cognitives, les humains ont employé tout de l'écriture, du langage, et des techniques méditatives jusqu'à aujourd'hui.

    L’homme augmenté de demain n’est pas celui qui a un smartphone dans la main, une puce électronique sous la peau et des « Google-Glass » sur le nez, mais bien celui qui avance en étant connecté à ce qui fonde son humanité.


    Par: L.M

     


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