Il y a quelques semaines sur Xbox One et PS4 et il a beaucoup fait parler de lui.

RDR2 nous intègre à l’époque du Far West de 1899, des feux de camps et des diligences. Il nous place au centre d’un clan de malfrats qui volent, pillent et tuent pour survivre jusqu’au jour ou, après un gros coup, ils se retrouvent à fuir. L’histoire se joue à travers le regard d’Arthur Morgan, le bras droit du chef, Dutch (à gauche). Les développeurs de RDR2 intègrent même un clin d’œil  à l’opus précédent nommé « Red Dead Redemption » à travers le personnage de John Marston, le protagoniste de ce dernier qui réapparaît dans le clan.

Du côté du gameplay (la façon de jouer), le jeu propose quelques missions ultra-guidées qui servent d’introduction à l’immense jeu (65h de jeu) il nous propulse à travers une gigantesque map (carte) où de nombreuses activités nous sont proposées. Rapidement, on se retrouve avec un choix constant de quêtes qui apparaissent sur la carte, mais l’on peut également choisir d’opter pour des activités secondaires, comme des mini-jeux (domino's, poker, jeu du couteau...), la chasse, la chasse à la prime ou encore le recouvrement de dettes. Bref, une multitude d’activités donnant l’impression qu’il y a toujours quelque chose à faire dans l’univers de Red Dead  Redemption 2. Pour finir avec le gameplay, on est absorbé par l’histoire et par les activités de Red Dead Redemption 2, et il reste difficile d’en sortir. Les personnages sont bien écrits, les missions sont variées et le scénario donne envie de découvrir la suite. 

A propos des graphismes, Rockstar  conserve à merveille ses performances précédemment proposées en 2013 avec GTA V. Innovant de part ses paysages et agréable a jouer le jeu nous permet de voyager à cheval a travers des horizons du Far West de 1899. Fidèle au lieu et a l’époque, il nous retranscrit les paysages tel quels, parfois vides, mais toujours séduisant, qui nous permettent de contraster avec les scènes de violence durant des braquages ou des fusillades.

Enfin, une des grandes nouveautés dans ce jeu est la volonté de la part de Rockstar (les développeurs du jeu) de rester le plus réaliste possible, jusqu'à même déranger le joueur par des contrôles compliqué ou des paramètres embêtant.

Ainsi, si l’on entreprend une chasse au cerf, il faut aller jusqu'à bout et aller le revendre au boucher pour se faire un peu d’argent et se payer un hôtel. RDR2 pousse donc le raisonnement du réalisme jusqu’au bout et va même jusqu'à imposer au joueur un temps plus réaliste du développement des cheveux et de la barbe. Ainsi, on ne peut plus imaginer rentrer la barbe courte chez le barbier et sortir avec une barbe plus longue qu'à l’arrivée.

Dans le même esprit, plus question de porter une dizaine d’armes sur soit à la GTA. Il faudra désormais rester proche de votre cheval si vous voulez changer d’armes, néanmoins vous serez capable de transporter jusqu'à 4 armes. La biodiversité n’échappe pas a cette réforme réaliste, et le jeu compte plus de 200 espèces d’animaux. Ainsi, biches, bisons, antilopes, renards, vautours, oies, opossums, saumons rouges, grizzlis ne sont que quelques animaux qui peuplent l'écosystème du jeu. Toutes ces espèces ont été développées pour offrir un comportement réaliste qui leur est propre.

Enfin, comme tous jeux Rockstar, il sera jouable en multijoueurs sous le nom de « Red Dead Online ». 

E.O