• Survivant de Tazmamart et ancien élève du lycée, Aziz Binebine accorde une interview au LVH News

    Jeudi 8 mars 2018,  le LVH News a eu l’honneur d'accueillir le célèbre auteur Aziz Binebine. Emprisonné pendant 20 ans à Tazmamart, il décide en 2009 d’écrire un livre afin de raconter son histoire.

    Dans la salle du CDI , une dizaine de journalistes du LVH News ont questionné Aziz Binebine sur son parcours, sa jeunesse, sa vie actuelle et ses rêves.

    Lors de cet interview, Aziz Binebine nous a expliqué qu’il avait tiré un trait sur son ancienne vie et que rien ne comptait plus pour lui à part le moment présent ! Pourquoi ? Et bien car “Ca ne sert à rien ! Personne ne se sentira mal à part moi, et ça, je n’en ai pas besoin .

    Aussi, lorsque l’auteur fût questionné au sujet de son livre “Tazmamort” et les raisons qui l’ont poussé à l’écrire, il répondit qu’il ne l’avait pas fait en mémoire de tous ceux qui ont survécu ! Mais bien pour tous ceux qui sont morts à Tazmamart “Ils n’ont pas eu la chance de le faire alors, je le fais pour eux ! ” raconte l’auteur.

    Interview aziz binebine

    Ensuite, il nous raconta sa jeunesse à Marrakech “J’étais un ado turbulent -j’ai d’ailleurs changé de collège deux ou trois fois en cinq ans- mais j’avais les mêmes centres d'intérêts que les autres : les boums, les motos, la musique etc. Mais, ce que j’aimais par dessus tout, ce qui me permettait de m’évader, c’était la lecture ! D’ailleurs, je passais des nuits entières à lire des bouquins.”

    Plus tard, il nous raconta sa sortie de Tazmamart “Ce n’est qu’à ce moment là que j’ai appris que nous avions été incarcérés pendant 20 ans dans cette prison souterraine qu’était Tazmamart, la moitié de mes compagnons étaient morts, l’autre moitié n’avaient plus qu’une maigre santé mais ce qui est sûr c’est que, aucun d’entre eux n’était le même qu’avant. On m’avait déposé sur le Boulevard Palestine, un simple boulevard de Marrakech, mais pour moi, moi qui n’avait pas vu la lumière depuis 20 ans, je me croyais à BROADWAY”

    Bien sûr, nous n’avons pas oublié de le questionner sur le sentiment qu’il ressentait après son emprisonnement. Sa réponse était la suivante : “A quoi bon, j’ai encore des années à vivre et je ne souhaite pas les perdre en pensant au passé, et, je ne peux pas revenir en arrière. Ce n’est pas en haïssant les gens que j’arrangerai les choses !”

    Nous lui avons demandé s’il pouvait nous donner des conseils, il nous a répondu “ Je ne peux pas vous donner des conseils car cela voudrait dire que je porte un jugement sur ce que vous êtes. Avancez à votre rythme, faites des erreurs, apprenez de vos erreurs, …”

    Nous remercions Mr. Binebine de nous avoir fait l’honneur de répondre à nos questions.


     Par: C.Z


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    Vous l'avez peut-être remarqué mais près de la salle polyvalente se tient un magnifique cheval ! Vous vous demandez peut-être pourquoi. La réponse est simple, pour la première fois, notre lycée organise "le Musée à l'école" d'où "Musécole". Du 20 mars au 06 avril 2018 (cet événement a été prolongé), vous pourrez admirer en salle polyvalente des oeuvres d'artistes marocains. A cette occasion, le LVH News a eu la joie de pouvoir rencontrer et interviewer l'une des artistes : Isabelle RENOU. 

    Venez découvrir cette artiste ! Elle vous communique son amour de l'art.


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  • Collégiens, collégiennes, lycéens, lycéennes !

    Comme chaque année, la Saint Valentin fait son grand retour au LVH! Vous pouvez dès à présent acheter vos cartes (qui seront accompagnées d’une rose lors de la distribution) au prix de 5 DHS dont l'intégralité des bénéfices seront versés à une association. Exprimez vos sentiments d’amour et d’amitié les plus sincères aux personnes que vous chérissez d’une façon des plus originales !

    Nous vous donnons rendez vous du 6 au 12 février sur nos nombreux points de vente durant les récréations de 10h et 16h,

    On vous attends nombreux !

    CVL (& le CVC)


    Par: R.O

     


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  • Ce moment de l’année où les médias, les discussions, les flots de paroles se remplissent de promesses sans lendemain. Les résolutions. Un rituel auquel on s’accroche aveuglement malgré les déceptions qui s’enchainent année après année. On s’efforce de faire croire -de se faire croire- qu’elles finiront par faire effet. Mais cet aveuglement constitue pour chacun à la fois une perte de temps, d’énergie, d’espoir et d’esprit. Elles résonnent à présent comme des formules magiques toutes faites, que tout le monde s’arrache à la manière des bons d’achats ou les cartes cadeaux de grandes surfaces pendant Noël. C’est encore lourds de la bûche du Nouvel an, un arrière goût de fondues et raclettes de décembre dans la bouche, de chocolats de restes de calendriers de l’avent, de litres de chocolats chauds hivernaux, de cannes à sucre et de galettes des rois, que l’on écrit ce janvier noir sur blanc, qu’il est temps de faire du sport.

    On ne peut pas dire que l’on se ment, mais plutôt que l’on préfère se promettre chaque matin de ce mois-ci que cette année sera la meilleure en noircissant les pages de carnets et to-do- list aux Stabilos de couleurs. L’année du changement dure alors quelques semaines, les plus courageuses résolutions passent même le mois de février. Il y a celles qu’on écrit sur un coup de tête, celles qu’on ne veut pas tenir mais que l’on écrit par culpabilité après avoir passé une heure à regarder des influenceuses sport, il y a celles qui reviennent chaque année comme de vielles amies, il y a celles beaucoup trop ambitieuses et celles qui ne le sont pas assez. Par ce qu’on peut changer et pas qu’en janvier, parce qu’il arrive qu’une année ne commence pas comme on l’avait prévu, parce qu’un mauvais janvier ne signifie pas une mauvaise année, parce que l’on devient qui nous sommes et parce que « Vivre c’est changer » comme l’a si bien dit Paulo Coelho.


    Par: D.Y


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  • "Tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson sur sa capacité à grimper un arbre, il passera sa vie entière à croire qu’il est stupide." -Albert Einstein

    Nous sommes déjà le 15 décembre 2017 et nous avons l’impression que la rentrée scolaire était hier. Avec le début du second trimestre, les devoirs qui s’enchaînent, les examens blancs qui approchent et le baccalauréat auquel on se met à penser de plus en plus, la pression est à son comble. Notre seule préoccupation, c’est la REUSSITE !!!

    Mais, qu’est-ce que la réussite ?
    Pour la plupart d’entre nous et (surtout pour nos parents), le mot réussite rime avecexcellentes notes et succès.
    La note est ce symbole matérialisé par un nombre se situant entre 0 et 20. C’est ce chiffre magique qui suscite l’intérêt chez les élèves. C’est la raison pour laquelle, nous ouvrons nos cours et nos cahiers le dimanche soir en vue du contrôle du lundi matin. Le moment où l’on se met tout à coup à porter grand intérêt aux paroles des professeurs. Mais prenons-nous vraiment le problème dans le bon sens ? Ne devrions-nous pas relativiser beaucoup plus la note en soi ? Ne devrions-nous pas « éduquer » nos parents en ce sens ?
    Aimer ce que l’on fait, être intéressé, nous poussera à être régulier. Avec l’approche des examens, la charge de travail augmentera. Ce qui fera la différence à ce moment-là sera simplement l’organisation, la méthode de travail régulière et surtout la motivation. Parlons-en de la motivation !!! Cette énergie qui nous permet de nous dépasser car même si nous avons de mauvaises notes (au sens arithmétique du terme), nous devons apprendre de nos  « échecs ». Un « échec » est plus formateur car il nous permet de voir ce que nous ne maitrisons pas. Alors qu’une bonne note ne pousse pas forcément à progresser. Cela nous amène à nous demander ce que peut signifier dans ce cas-là, le succès. Le succès peut paraître comme la définition même d’une réussite ininterrompue. Or, le succès est complexe. Il a un coût et peut exister sous des formes imprévues, vertigineuses, positives ou négatives.
    Mais pouvons-nous réellement comparer le succès à la réussite ? Pas forcément. En effet, comme toute chose, le succès est relatif. Certains le considéreront comme une succession de réussites alors que d’autres, le considéreront comme une alternance d’échecs et de réussites.


    La vraie réussite est le fait d’avoir appris de ses échecs. Comme l’a si bien dit, Albert
    Einstein, « il n’y a pas d’échec. Il n’y a que des abandons. »


    Par: D.Y

     


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